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Maracuja Bossa Nova,
un duo musical formé en 2023 par Stéphane Bergeon et Olivier Morlet.

Maracujà Bossa Nova rend hommage à la courte mais glorieuse période de la bossa nova, ce « nouveau truc» brésilien né en 1958 à Rio de Janeiro sous l’impulsion de trois personnages influents : Antônio Carlos « Tom» Jobim (pianiste, compositeur), Vinicius de Moraes (parolier « poète et diplomate ») et Joâo Gilberto (guitariste-chanteur) avec l’album « Chega de Saudade » qui sort la même année.

 

En pleine renaissance du Brésil après une période de dictature, ce courant musical singulier et révolutionnaire accouche dans un appartement de la Zona Sul (quartiers chics d’Ipanema et Copacabana) où de jeunes étudiants cariocas « branchés » jouent nuit et jour des standards de jazz ! 

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​Il exprime une certaine rébellion contre les chanteurs de charme et crooners de l’époque en apportant une « nouvelle manière de faire quelque chose » avec une musique plus épurée. Le terme bossa nova est habituellement traduit par « nouvelle vague», en coïncidence directe avec le mouvement des cinéastes français de l’époque (Truffaut, Godard, Chabrol, Varda, Demy ... ). La bossa nova se popularise au début des années 1960 au Brésil, puis aux Etats-Unis et en Europe.

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C’est avec la fin de la croissance, une grave crise économique et le coup d’État de 1964 instaurant la dictature militaire que les brésiliens rejetteront l’insouciance initiale de la bossa nova. Une nouvelle génération d’artistes oeuvrera à la transformer pour qu’elle soit plus en phase avec la réalité politique et sociale du Brésil. C’est l’apparition de la MPB (Musica Popular do Brasil) avec pour figures, Edu Lobo, Caetano Veloso, Maria Bethânia, Chico Buarque et Gilberto Gil qui lanceront le mouvement tropicaliste.

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Difficile à expliquer mais facilement identifiable, la bossa nova associe plusieurs éléments esthétiques :

  • les rythmes empruntés au samba dont on a ralenti le tempo ( la « batida » );

  • le chant murmuré ou « canto-falado »( « parlé-chanté ») ;

  • la musique classique européenne et française pour l’écriture et la mélodie (Chopin, Debussy et Ravel, Stravinsky, Villa-Lobos) ;

  • le cool jazz américain enrichi par des harmonies complexes, poussées à un degré de sophistication très avancé ;

  • les textes, vrais poèmes à eux seuls, parlent du quotidien avec une certaine philosophie : les plaisirs de la vie, les jolies) filles, la Terre (du Brésil !), la mer,

  • la nature ...

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Tous ces éléments combinés, au demeurant fragiles dans leur assemblage, laissent une apparente nonchalance à l’écoute. L’effet produit est à l’image d’une mélodie suave qui flotte au-dessus d’une harmonie dissonante sans choquer l’oreille. Miracle d’un subtil mélange, équilibre des plus complexes ! Et pourtant, ce sont des chansons populaires au sens noble du terme. Intimité, sensualité et sophistication sont les termes les plus employés pour décrire l’ambiance dans laquelle la bossa nova vous plonge. Tom Jobim avait coutume de la décrire comme une « musique de chambre populaire ». Un tapis de velours doux et soyeux, propice à toutes les rêveries du monde ! Ajoutez à cela la « Saudade », sentiment typiquement lusophone : une espèce de mélancolie teintée de petits bonheurs quotidiens.

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​En définitive, c’est toute cette musique populaire que Maracuja Bossa Nova souhaite transmettre à son auditoire, ces chansons que sont Âguas de Março, Desafinado, Garota de lpanema, Corcovado, Samba De Uma Nota so, Doralice, lnsensatez, Samba de Verâo et Wave ... devenues des standards et toutes incluses dans notre répertoire !

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