
Stéphane
Bergeon
Chant, guitare acoustique

Une indéfectible passion pour la musique dessine la trajectoire musicale de Stéphane. Il passe sa prime jeunesse à écouter les disques de papa : Les Compagnons de la Chanson, le Golden Gate Quartet, Richard Anthony. li est recruté dès l’âge de 8 ans par la chorale des Petits Chanteurs à la Croix de Bois avec laquelle il reçoit une formation classique, tourne dans le monde entier et enregistre plusieurs disques. C’est avec Mireille Mathieu qu’il fait connaissance des plateaux TV dans les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, Jacques Martin, Guy Lux, Danièle Gilbert ...
En tournée, il découvre Les Beatles, Queen, AC/DC et achète son premier 33 tours de ToTo à Djibouti ! Puis il apprend la guitare classique au conservatoire de Fontainebleau et poursuit sa scolarité chez les Frères spiritains. Au lycée, il chante avec le groupe bellifontain Paradoxe et tourne dans la région.
Passionné par l’opéra, il s’inscrit au Conservatoire de Paris pour étudier le chant lyrique sous la direction de Germaine Fougier puis Nicole Broissin en classe d’opérette fin 2ème cycle. Sa tessiture de baryton-martin le fait remarquer auprès du chœur de chambre« Le Motet » de Marianne Guengard dans un répertoire allant du baroque au contemporain (Palestrina, Debussy, Hindemith). En parallèle, il est disquaire sur les Champs-Elysées et sa passion pour le support enregistré lui ouvre la voie professionnelle des éditeurs et maisons de disques où il occupera tour à tour les fonctions de représentant, chef de produits puis label manager. C’est là qu’il découvre le jazz tout en continuant la guitare et le chant : Ella Fitzgerald, Frank Sinatra, la musique brésilienne et particulièrement la bossa nova de João Gilberto et Tom Jobim : une révélation et une influence majeure !

Après un saut dans la presse musicale nationale, Stéphane complète son parcours par une formation de technicien son à l’INA et rencontre Jean Taxis (studio-manager du Château d’Hérouville) auprès duquel i1 co-produit le second album du guitariste Jean-Marie Ecay avec la crème du jazz français (D. Lockwood, E. Louiss, R. Galliano, Sixun ... ). Après quelques apparitions discographiques en tant qu’invité, il fonde le label WhyNote avec deux associés et produit 15 projets artistiques hexagonaux.
​Chargé de production durant dix ans pour le festival « Jazz à l’Etage » (Rennes/St-Malo), il côtoie les grands noms du jazz contemporain : Avishai Cohen, Tigran Hamasyan, Diane Reeves, Kelly Lee Evans, Esperanza Spalding, Bireli Lagrène…
2022 voit la réalisation d’un projet inédit« Les Seventies » sur des compositions originales à destination des éditeurs de musique.
Enfin, s’il est aussi remarqué pour ses compétences d’enseignant en musique, ce collectionneur compulsif des Beatles, de bandes originales de films, de génériques, de soul, de funk, de blues méritait une rencontre à la hauteur, son comparse Olivier Morlet !

